Récemment, le décès, sans cause apparente, de 3 chiots Berger belge âgés de 6 à 8 semaines a pousser le monde scientifique à intensifier ses recherches ce qui a permis d’identifier la mutation causale de la cardiomyopathie qui entraine la mortalité juvénile chez le Berger belge (mars 2020).
Les symptômes observés pour cette pathologie sont variables d’un individu à l’autre et incluent : vomissements, dyspnée, cœur hypertrophié, difficultés de mouvement, tremblements.
La transmission de la mutation est de type autosomale récessive ce qui implique que si les deux parents sont porteurs sains de la mutation alors 25% de leurs chiots risquent d’être atteints de la pathologie.
Les auteurs de l’étude ont testé 471 Bergers belges. Parmi les sujets testés, 128, soit 27 %, d’entre eux ont été identifiés comme porteurs sains de la mutation. A savoir qu’ils ne présentent donc pas de symptômes mais risquent de transmettre la pathologie à leur descendance. Dès lors, il est conseillé de tester les Bergers belges pour cette mutation afin d’éviter la reproduction de 2 porteurs sains et, surtout, d’avoir des chiots malades. Cependant, il est vivement conseillé de maintenir les animaux porteurs sains dans les schémas de reproduction, pour autant qu’ils se reproduisent avec de non porteurs, afin de garder la variabilité génétique dans la race. Le test est disponible chez Progenus.